Au Gabon, la saison des pluies arrive chaque année entre octobre et mars et apporte avec elle une variété d’avantages pour les populations locales. La saison des pluies est très précieuse pour maintenir et améliorer le niveau des ressources en eau, la biodiversité et l’amélioration des rendements agricoles. Des considérations supplémentaires doivent être prises en compte pour protéger les populations locales et leurs moyens de subsistance. Nous allons vous guider à travers les avantages et les défis auxquels sont confrontées les populations locales du Gabon pendant la saison des pluies.
Calendrier de la saison des pluies
Les précipitations climatiques sur le territoire gabonais oscillent principalement entre deux saisons humides – la saison des pluies longue (de mai à septembre) et la saison des pluies courte (de mars à juin) – ainsi qu’une saison sèche qui s’étale de novembre à février. La longue saison des pluies commence en mai et dure jusqu’à fin septembre. C’est la période la plus rectiligne du calendrier, car le régime des pluies dure généralement six mois, avec une prédominance de précipitations intermédiaires et des fluctuations faibles. Durant cette période, les précipitations annuelles peuvent atteindre 1000 mm et plus.
Différentes régions et pluviométries du Gabon
Il est utile d’observer que les précipitations et les particularités de la saison des pluies varient d’une région à l’autre. La Zambèze qui couvre la majorité de la partie septentrionale du pays est le plus grand réservoir de précipitations : elle reçoit, en moyenne, plus de 1500 mm de pluie par an. Les précipitations sont plus du tout réparties car le sud-est du Gabon (le Moyen-Ogooué et l’est du Haut-Ogooué) bénéficie de quantités plus importantes (habituellement plus que 1000 mm par an). A l’inverse, le sud-ouest et l’Extrême-Ouest du Gabon reçoivent jusqu’à 900 mm de pluie par an en raison de leur position loin du cours des grandes rivières. Les régions situées à l’intérieur des terres subissent des précipitations largement inférieures à 900 mm par an.
Conséquences des précipitations sur le territoire
L’ensemble des conséquences des précipitations est très varié et peu profond. Dans l’ensemble, la saison des pluies est bénéfique pour les cultures les plus courantes au Gabon (soja, maïs, manioc, banane). Ainsi, traduit le volume de la saison des pluies : les agriculteurs ont de l’eau sous toutes ses formes, que ce soit pour l’irrigation ou pour la production d’électricité hydroélectrique. De même, la saison des pluies facilite le rationnalisation des stocks d’eau et des plans d’aménagement structurés et étendus.
En revanche, cette saison des pluies a aussi été la source de mauvaises nouvelles pour le Gabon. Ce sont les même régions qui sont souvent victimes des moussons qui provoquent des inondations et des glissements de terrain qui menacent la vie et entraînent des pertes considérables. Par ailleurs, la saison des pluies peut aussi provoquer l’apparition et la propagation des maladies infectieuses.
Devenir adaptative dans le contexte changeant
Enfin, il est nécessaire de signaler que le Gabon est susceptible de subir des changements climatiques à l’avenir, qui pourraient modifier l’arrivée et la durée de la saison des pluies. Les politiques et les mesures publiques devront s’adapter à ces changements. Pour ce faire, des indicateurs d’adaptation pertinents basés sur le système de surveillance météorologique et climatologique doivent être mis en place. Ainsi, de meilleures options pour des programmes de mise en œuvre innovantes et efficaces seront disponibles pour le Gabon.
Conclusion
En conclusion, bien que les pluies arrivent généralement à la même période chaque année, il est important de se rappeler que les précipitations régionales et les effets peuvent varier considérablement. Préparé pour tout type de retombées, le Gabon devrait mettre en œuvre des politiques concertées, des mesures ciblées et des infrastructures spécifiques qui pourront s’adapter aux changements climatiques et à leurs conséquences à l’avenir.