Le plus grand de tous les défis que doit affronter l’Irak est peut-être la saison des pluies. Depuis des décennies, la saison des pluies en Irak a eu des effets dévastateurs et a mis le pays en état d’alerte. Des inondations intenses, des glissements de terrain et des collectivités fortement affectées sont devenus une réalité quotidienne pour les Irakiens. En savoir plus sur les impacts de la saison des pluies en Irak et ses conséquences est essentiel pour comprendre quels sont les moyens d’y faire face.
Caractéristiques de la saison des pluies en Irak
La saison des pluies en Irak commence en fin d’automne et se poursuit jusqu’en avril. La précipitation annuelle moyenne est d’environ 120 millimètres (mm), bien que la variabilité des précipitations d’une région à l’autre soit très grande. Les vents du sud sont les plus fréquents, bien qu’ils peuvent également souffler de l’ouest, provenant de la Méditerranée. Dans le sud Irak, les saisons des pluies sont les plus intenses, à l’est et à l’ouest, le climat est relativement sec et aride.
La température climatique et les précipitations en Irak varient considérablement d’une année à l’autre, et les vents du large sont fréquents en hiver et en été. Les températures moyennes des hivers restent modérées, avec des maximales d’environ 7 °C pour les régions nordiques et des minimales atteignant les 11 °C à Bagdad. Cependant, le thermomètre peut chuter de manière significative dans les mois de janvier et février et les précipitations peuvent augmenter de manière significative en raison des tempêtes hivernales.
Impact des précipitations sur la vie quotidienne au niveau national
Bien que les précipitations de saison des pluies ne soient pas considérées comme abondantes, elles sont essentielles pour maintenir la sécurité alimentaire et les producteurs d’eau et de moyennes s’en dépendent fortement. La saison des pluies est importante pour le réseau hydrographique, car elle fournit une source de l’eau nécessaire à l’irrigation et aux moyennes. En outre, les pluies faciliteront la production de cultures telles que le sorgho, le blé, le riz et l’orge.
Par ailleurs, le cycle des pluies pourra profiter aux agriculteurs, car l’eau sera disponible pour leur irrigation. Les agriculteurs peuvent tirer parti des précipitations pour cultiver des cultures ou du bétail. Les précipitations aident également à éliminer des nuisibles tels que les mouches des basses terres et à maintenir la bonne santé de l’environnement.
Conséquences des précipitations sur la qualité de l’eau
Avec l’accumulation régulière de pollution, l’eau en Irak peut être contaminée durant la période des pluies. La plupart des réservoirs et des bassins hydrographiques sont contaminés par des produits chimiques tels que les métaux lourds et le nitrate, qui proviennent principalement des rejets industriels et des eaux usées. En outre, les niveaux élevés de salinité et l’acide sulfurique sont courants dans les communautés rurales. La pollution des sources d’eau et des réservoirs s’aggrave avec l’introduction et le développement industriels, ainsi qu’une gestion inadéquate des eaux usées.
Mesures d’adaptation aux périodes de précipitations sévères
L’Irak a pris des mesures pour s’adapter aux épisodes des pluies sont sévères pendant la saison des pluies. Dans certaines régions, l’irrigation intérieure par pivot est encouragée pour améliorer l’efficacité des cultures. En outre, des canaux supplémentaires et des barrages sont construits pour stocker les précipitations et alimenter le réseau hydrographique en eau. Des programmes nationaux sont également mis en place pour sensibiliser à l’utilisation durable de l’eau, à la construire des ouvrages de protection des berges tels que les moulins, les digues, les lignes de défense et les murs, et à la mise en place de plans de sauvegarde contre les risques d’inondation.
Conclusion
En conclusion, la saison des pluies en Irak est essentielle pour soutenir l’agriculture et les moyennes et pour fournir une source de l’eau. Cependant, la qualité de l’eau est fréquemment compromise par l’accumulation de pollution et les mesures de précaution sont nécessaires pour maintenir la qualité de l’eau et réduire les risques des inondations. Des programmes d’adaptation et des plans de sauvegarde sont nécessaires pour protéger les populations locales et les cultures.