Cigarette électronique VS cigarette traditionnelle

La cigarette électronique reconnu comme alternative au tabac

La cigarette électronique bien que de plus en plus présente dans notre société interroge toujours. Intéressons-nous en détail à la cigarette électronique, son usage, ses utilisateurs, ses polémiques et ses chiffres.

La cigarette électronique est ce qu’on peut appeler une « fausse-jeune », le premier concept développé par  Herbert A. Gilbert en 1963 présenté un schéma qui remplaçait le tabac et le papier par de l’air chauffé et aromatisé. Son invention ne fut jamais commercialisée et c’est seulement en 2003 qu’une première cigarette électronique arrive sur le marché, un premier système de vaporisation par ultrason. Un système inventé par un pharmacien chinois, Hon Link.

Il faudra ensuite attendre 2009 pour voir les cigarettes électroniques telles que nous les connaissons aujourd’hui, avec un système de vaporisation par résistance chauffante, inventé et breveté par le chinois David Yunqiang Xiu.

Son fonctionnement réside dans la chauffe par le biais d’une résistance d’un liquide composé de Propylène Glycol, de Glycèrine Végétale, d’arômes et de nicotine. En résulte une vapeur qui imite la fumée du tabac (sans produits de combustion) pouvant être inhalée.

Intéressons-nous plus en détail des différences entre le tabac et la cigarette électronique. La cigarette traditionnelle contient plusieurs milliers de substances chimiques dont plus d’une vingtaine sont cancérogène.

 20 produits reconnus cancérigènes

– C’est le cas des formaldéhydes (formol), présent à 3mg par paquet de cigarettes en comparaison des quelques microgrammes présents pour 200 bouffées de cigarette électroniques selon des données produites par la CRIVAPE.

– Les principaux cancérogènes que sont les nitrosamines, énormément présents dans le tabac sont quant à eux exempts de la cigarette électronique et il en va de même pour le monoxyde de carbone et le goudron, responsables de plus de la majorité des cancers liés au tabagisme, rappelons que le tabac tue encore 73 000 personnes par an en France.

Concernant les deux principaux éléments d’un e-liquide que sont le propylène glycol et la glycérine végétale, l’Institut National de Recherche et de Sécurité les considère comme non toxique à l’inhalation et à l’ingestion. Ils sont présents dans notre quotidien via les médicaments, l’alimentation ou encore les produits cosmétiques. ( https://crivape.com/la-cigarette-electronique-un-moyen-de-sevrage-tabagique-sans-danger/)

Au niveau du coût, encore un bon point pour la cigarette électronique, un e-liquide au format 10ml vendu en moyenne à 5€ se consomme généralement entre 3 et 7 jours alors que le paquet de cigarettes lui avoisine aujourd’hui les 9€ en moyenne et atteindra les 10€ en mars 2020. Notons que de par sa démocratisation et l’explosion de la consommation, la cigarette électronique devient de plus en plus abordable.

Rappelons qu’aujourd’hui la cigarette électronique est le moyen de sevrage tabagique le plus utilisé en France ainsi qu’au Royaume-Uni. Deux études britanniques démontrent également que la cigarette électronique est le moyen de sevrage le plus efficace !

Une évolution qui repose sur trois points essentiels que ne peuvent pas fournir les autres moyens de sevrage comme les gommes ou les patchs.

Le Geste :

Le geste étant aussi addictif que la nicotine, l’e-cigarette reproduit naturellement le geste du fumeur, une bien grande aide pour le sevrage tabagique.

L’Aspiration :

L’aspiration de la vapeur produite par la cigarette électronique provoque ce que les vapoteurs appellent le ‘HIT’, il s’agit de la sensation de passage de la vapeur et de la nicotine en gorge qui imite le ressenti d’une cigarette traditionnelle. Le fait d’expirer la vapeur donne également une sensation proche de la cigarette traditionnelle.

La Maitrise de sa consommation :

Un autre avantage de la cigarette électronique c’est d’être le seul maître de sa consommation ainsi que de son sevrage, en effet les e-liquides possèdent différents taux de nicotine ce qui permet de réduire progressivement sa dose, ce qui facilite un sevrage tout en douceur et l’arrêt total du tabac.

Le résultat en chiffres ? 65% des vapoteurs mettent définitivement un terme à leur consommation de tabac, 32% réduisent leur consommation alors que seulement 3% déclarent ne ressentir aucun impact sur leur consommation de tabac.

L’évolution du matériel et du e-liquides ces dernières années

Loin est le temps du matériel au format ‘stylo’, les cigarettes longues et fines ont laissé place à des appareils de plus en plus imposants car tel était la mode dans le monde du vapotage de ces dernières années, du matériel puissant et destiné à maximiser la production de vapeur.

Que les internautes préférant la discrétion se rassure, la dernière tendance c’est le système POD, des cigarettes électroniques compactes avec un ressenti de vapeur proche d’une cigarette traditionnelle et qui s’utilisent avec une nouvelle génération de liquides, aux sels de nicotine !

Le sel de nicotine est la forme la plus naturelle de la nicotine, la nicotine dite ‘classique’ à quant à elle subit deux traitements de purification, ce qui en résulte une perte d’efficacité, car oui la nicotine dans les e-liquides est moins efficace que la nicotine contenue dans une cigarette traditionnelle.

Dans le monde du vapotage on appelle cela la règle des deux 10 :

’10 minutes de vapotage = 10 secondes de cigarette’

L’intérêt du sel de nicotine réside dans sa douceur en gorge ainsi que dans sa plus grande efficacité dans le sevrage. Prenons l’exemple :

‘Kévin, primo-vapoteur, ne supporte pas les e-liquides en 12mg que lui conseille sa boutique de vape, il tousse à chaque inspiration et le liquide lui irrite la gorge. Cependant Kévin peut sans problème utiliser du e-liquide aux sels de nicotine dosé à 20mg de par sa douceur, la vape se passe donc sans irritation et Kévin peut être sevré de son addiction au tabac avec un taux en nicotine adapté.

La communauté des vapoteurs

Etre vapoteur c’est bien évidemment prendre la décision d’arrêter le tabac mais c’est aussi une communauté de passionnés qui échange des avis, des conseils et qui se soutiennent mutuellement dans l’arrêt total et définitif du tabac. Aujourd’hui la communauté est telle que des salons de la vape s’organisent un peu partout dans le monde, le plus connu d’entre eux étant la VapExpo, un salon qui réunit les acteurs majeurs de la vape, les fabricants d’e-liquides et de matériels, les professionnels travaillant dans le métier ainsi que des médecins qui prennent position pour la vape. Un salon qui se tient deux fois par an, une édition en région parisienne et une autre édition en province.

Que penser du dernier scandale au Etats-Unis ?

En juillet 2019 une crise sanitaire apparaît au Etats-Unis, un total de 2291 hospitalisations et 48 morts, le lien en commun ? Tous des vapoteurs. Il n’en faut pas plus pour que la presse américaine s’empare de l’affaire et accuse la cigarette électronique d’être coupable de la ‘maladie du vapotage’. Une maladie totalement factice car lumière fut faite sur cette sombre affaire, la cause étant un mauvais usage. En effet les utilisateurs utilisaient du liquide vendu au marché noir, du liquide qui contenait de l’acétate de vitamine E ainsi que de l’huile de THC, deux substances inexistantes dans les produits de vape commercialisés dans les boutiques de vape et qui une fois inhalées provoquent des lésions pulmonaires sévères.

Un mauvais usage de la cigarette électronique ainsi qu’une utilisation de produits non réglementés auront écorné l’image de la vape pendant plusieurs mois. Il ne faut donc pas associer l’affaire des Etats-Unis avec le vapotage en France, en effet la vape en Europe et donc par extension en France est soumise à la TPD ou Tobbaco Products Directive (Directive européenne sur les Produits du Tabac).

Celle-ci impose aux fabricants d’e-liquides, un certain nombre de directives avant la commercialisation de leurs produits. Comme entre autres l’obligation de déclarer via une plateforme européenne la composition de leurs liquides, la limitation du volume des liquides nicotinés à 10ml ainsi qu’un taux maximal de nicotine de 20mg/ml ainsi que l’obligation d’attendre 6 mois entre la déclaration et la commercialisation du dit produit.

L’OMS et la Vape ? Une histoire compliquée

Que penser également de l’acharnement constant de l’OMS ‘Organisation Mondiale de la Santé’ envers la vape ? Chargeant sans cesse la vape, l’OMS ne cesse de décrire la vape comme incontestablement nocive et à prôner un discours anti-vape. Un discours qui ne s’appuie sur aucune rigueur scientifique et qui ne cesse de générer des réactions indignées de la part des usagers ainsi que des associations de défense de la vape. Une position incompréhensible de l’OMS à contre-pied des autres agences mondiales de santé alors que bon nombre d’études scientifiques indépendantes ne cesse de démontrer que la vape est 95% moins nocive que le tabac et qu’il s’agit d’un moyen de sevrage tabagique deux fois plus efficace que les autres méthodes employées.

Car, oui, n’oublions pas que la cigarette électronique est avant tout un outil de sevrage tabagique qui a permis à plus de 700 000 personnes de sortir du tabac. Le tabac qui quant à lui continue de faire 73 000 morts par an en France, 8 millions au total dans le monde. Des chiffres alarmants et qui démontrent pourquoi la cigarette électronique ne peut être associée à la dangerosité du tabac. L’une détruit des vies alors que l’autre cherche à les sauver.

Il est à noter que l’OMS a discrètement retiré plusieurs articles anti-vape sur son site, après s’être rendu compte que le contenu était faux voir mensonger (présence d’anti gèle dans les e-liquides, vapotage plus cancérigène que la cigarette traditionnelle)   

https://www.fivape.org/stop-a-lacharnement-de-loms-sur-le-vapotage

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Mathieu
Mathieuhttp://www.lejournalduweb.fr/
Je me présente : Mathieu, le créateur du Journal du Web, un site d'actualité généraliste. Diplômé d'une école commerce, j'ai plein de projets en cours, cela faisait un petit moment que je voulais lancer un site d'actualité. J'ai voulu parler de thèmes très différents : Internet, les réseaux sociaux, Life Style, High Tech, bref tout le monde y trouvera son bonheur !

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