Croix de Fer, la bible du Baraqué est un roman autobiographique signé par Louis, un personnage atypique, passionné par la gymnastique et cette douce obsession de réaliser une des figures gymnastiques les plus difficiles : la Croix de Fer. Mégalo sur les bords – mais qui ne l’est pas –, il nous fait part de son existence riche en rebondissements par le biais d’anecdotes décousues qui en feront marrer plus d’un.
Récits du monde du muscle, brêves de comptoir, le fond est assez hétéroclite. C’est une autobio, mais on ne s’ennuie pas. Point de pathos, comme c’est assez typique dans ce genre littéraire ! Louis nous fait sourire, et il a le don de montrer au lecteur que tous les personnages du monde du muscle ne sont pas juste baraqués : ils ont aussi un cœur, sont des êtres parfois plus que sensibles, et surtout faillibles. En aucun cas l’image que l’on se fait parfois des sportifs de haut niveau !
Si vous êtes amateur de belles plumes, celle de Louis en est une. Une prosodie assez atypique, semblable au style journalistique. L’ouvrage se lit vite et on en redemande.
« Ce livre : pensées en vrac, ou vrac de mes pensées », comme le définit lui-même l’auteur est une sorte d’OVNI. Parfait pour jaser et faire jaser vos amis lors de vos réunions du samedi soir, ou au brunch du dimanche, à votre convenance.
- ISBN : 978-2-87683-533-7
- Prix de vente Papier/Numérique : 20 € / 4,99 €
- Format : 14 x 21 cm
- Nombre de pages : 140 p
Pour commander : Site Internet de la Compagnie Littéraire, Amazon.com, Fnac.com, Dilicom.
Ma voie était trouvée, objectif : tenir la croix.
Et, toujours, cette quête de perfection.
Le petit club scolaire de la rue Durantin, où j’apprends quelques bases, mais en retard par rapport au cursus d’un gym lambda.
Ce livre, pour exprimer ma vie et être compris par certains.
On m’empêchera de tenir ma croix, mais je suis sourd, je m’acharne… Et puis un jour, succès…
Tout cela pour résumer que je finis par tenir, un certain temps, assez longtemps, une croix de fer parfaite, bras à l’horizontale, épaules au niveau des anneaux, poignets non cassés, et jamais pénalisable.
J’appellerai ça la croix à zéro.
Avec une taille de 181 centimètres et un poids peut-être le plus lourd de France… Ou plus, ou moins…
J’étais puissant – nostalgie.
Mais je me rends compte de cette performance unique bien après… Donc, un record si l’on peut dire, ou une performance peut-être même pas physique.
À mon époque, ça n’était qu’une difficulté B. Peut-être sommes-nous plusieurs ? Peut-être n’est-ce pas moi ? Suis-je le premier ? Je ne me souviens plus des dates… Combien y en a-t-il dans le monde ? Étais-je un bon gym ?
Cela me plaît de le croire, en tout cas, cela a conditionné toute ma vie et je considère cela comme le summum et la plus grande fierté de ma vie.
Surtout au regard des horreurs qui ont suivi pour moi-même.
Pour revenir à ma croix, j’ajoute que je l’ai mieux tenue chez moi.
Eh oui, j’avais coupé un barreau d’une échelle et acheté des anneaux.
J’ai le sentiment que l’on m’en empêchait, encore des raisonnements à la con.
Pas de preuves donc. Pas plus mal… J’en ai vu quelques-uns des grands gyms, mais ils ne tenaient pas la croix… Puis après, pour ce qui est des autres, je ne sais rien, la victoire, ça tourne, c’est la loi du sport. Quant à ma seule photo en croix équerre, elle a disparu…